Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €


you got nowhere to run — Amaranthe

2 participants
Amaranthe Van Der Guilt
la demoiselle de porcelaine
Amaranthe Van Der Guilt


you got nowhere to run — Amaranthe TXzQJwoEjV2JIVM3Q8_mKaeKsuc@400x235

   
Amaranthe Van Der Guilt
Me and the devil walking side by side.
informations générales ;

Nom Van Der Guilt

Prénom  Amaranthe

Âge  25 ans

Titre  la demoiselle de porcelaine

Genre  femme

Pronoms  elle/elle

Métier  ambassadrice

Groupe  les aristocrates

Statut marital  promise contre son gré

Origines  mareostre

Alignement  loyal bon

Avatar  art de angexalia

pouvoirs & armes ;

Espèce  ondine, fée d'eau douce

Pouvoirs  bénédiction moite  —  lorsque les larmes perlent le long de ses joues, elles se révèlent dotées d'une étrange capacité de guérison

Armes  aucune

caractère ;
Garder le contrôle, ou en avoir l'agréable illusion. Toujours sourire, il le faut. Elevée pour briller et obéir mais l'enfant est douée, elle pose des questions, trop de questions. Il faut la marier, s'en débarrasser. Un poste d'ambassadrice comme prétexte pour repousser l'échéance, fuir lâchement l'inévitable tant qu'il en est encore temps. Amaranthe ne peut s'y résoudre. Elle rêve d'autre chose, de liberté. Effroyablement seule au milieu des masques incohérents. Insupportable réalité, le devoir forcé. Coquille divinement maitrisée, un coeur qui hurle, qui pleure à l'intérieur.

Elle est devenue maitre dans les faux semblant, flattant comme personne le haut peuple qui lui arrive parfois de mépriser. Une frustration immense dans un cœur encore jeune - celle de voir, d'écouter mais de se retrouver impuissante, ne possédant à peine son propre corps. Le nez collé à sa fenêtre, une demoiselle rêve de s'évader.

Amaranthe qui se doit d'être charmante, dans la retenue, se plier aux convenances, aux exigences de la haute société, que toujours tout soit compliqué. Les années se profilent et, lentement, la demoiselle comprends que ce monde lui déplait. un profond dégout pour elle même sans jamais osé briser ses chaines.

bienveillante — diplomate — dévouée — prude hypocrite — sensualité électrisante — mouvements suaves — douceur candide — dangereuses tentations — séraphique — des jeux de regards trop intenses — une propension naturelle à espérer — une peur viscérale de se sentir vulnérable — proche de la rupture — le point de non retour en ligne d'horizon — lâche


"Elle croyait en la lumière, en l'avenir orgastique qui, d'année en année, recule devant nous. Il nous a échappé cette fois, qu'importe. Demain, nous courons plus vite. Nous tendrons les bras plus loin. Et un beau matin..."
facts ;
—  crainte pour son sang, issue d'une lignée bien trop respectée qui se sont hissés génération après génération au sommet. chiens carnassiers à coup de chantage, de manigances, de messes basses. les rumeurs rependues comme arme la plus puissante. un bras long que l'enfant rêve de trancher.

—  d'une santé fragile,  le bout de son nez et de ses doigts rougissent lorsque la température chute. lady toute de marbre faites, à la blancheur presque maladive.

—  maitrise millimétrée de l'art de l'éventail, du piano et des battements de cils. élégance génétique.

— les voyages diplomatiques ont la qualité de rendre sa vie moins lourde à porter. le nez fourré dans ses papiers, elle oublie le temps qui passe.

—  un corps doux, sans âge, détestable de candeur.

—  elle partage l'odeur puissamment résineuse des sapins et délicieusement salée de la mer.

—  les corps s'enlacent sur le bout de son pinceau. elle peint les femmes d'ailleurs et les hommes d'aujourd'hui. attraction étrange pour tout ceux qui sont entre. elle peint, furieuse, ce monde fugitif qui lui échappe.

—  ne sait pas nager.
deco

 "Il y a quelque chose qui m'observe dans l’ombre, quelque chose de malsain. Je sens comme elle épie le moindre de mes mouvement depuis l'angle mort. Parfois, son souffle gelé caresse ma nuque. Elle me colle à la peau et, quoi que je face, je ne peux me soustraire à ses règles. Encore ces satanées règles, comme si nous n'en n'avions pas déjà assez..."

La morsure de son corset se fit plus étouffante que jamais. L’annonce fut faite à la fin de l’office. Amaranthe l’écouta à peine. Elle se concentrait sur le crépitement de la pluie qui recouvrait les battements affolés de sa poitrine. L’estomac noué, elle lutait pour ne pas se trahir. Les détails, elle devait se concentrer sur les détails. Garder de contrôle. Toujours, garder le contrôle. Les boucles de fumée virevoltaient jusqu’au immenses peintures en clair-obscur. Les vitraux, magnifiques, crachaient leurs couleurs, jouant sur le sol des exploits sanglants. Pourquoi avait-on mis tant de scène guerrière dans un lieu qui aurait dû parler d’amour ? Était-ce pour elle ? Un avertissement. On les intimidait, on les avertissait. Pour toutes celles qui avaient, avant elle, marché vers l’autel dans la même procession funeste. Vous n’êtes plus. Vous êtes notre.

Vue de l’extérieur, l’édifice tourné vers la mer évoquait une grandeur insensé. Monstre architectural d’une époque révolue, inébranlable, élancé inlassablement vers des nuages qu’il semblait vouloir embrasser. Passé la grand porte, on pénétrait dans un monde sombre et inquiétant. Le pavement de marbre répercutait chaque pas, chaque chuchotis jusqu’à la voute. Les nobles étaient rendus à l’état d’ombre difformes par le brouillard du tissu. Son corps était lesté. Amaranthe ne voyait plus devant elle qu’une masse informe de robes, de costumes, et de bougies. Une multitude de chandeliers enflammaient la scène, projetant des lueurs vacillantes contre la pierre.

—  Tout ceci est d’un sinistre ! claqua une voix chaude, familière.

Amaranthe tressauta lorsque deux mains se glissèrent sous son fardeau. Une tête cornue suivit le mouvement et bientôt se fut Auguste tout entier qui lui rendait visite sous son voile de dentelle. Elle fut ironiquement soulagée de son audace. Il était facile de deviner les expressions désapprobatrices des aristocrates autours d’eux de part les chuchotements offusqués qui se mettaient à pulluler en échos dans la cathédrale.

—  Toi.
—  Moi.


Une larme dévala les pentes de ses joues. Une deuxième la pourchassait de prêt.

—  Tu t’aventure souvent sous le voile des promises ?
—  Aussi régulièrement que possible.
—  C’est indécent.
—  Elles ne semblent pas partager votre avis, petite de Mareldra.
—  Alors…il ressemble à quoi ?
—  Il est fait de glace et de tourmente, exactement comme toi.


Le monstre frôla des doigts sa peau, récupéra les perles salées et les porta à ses lèvres.

—  Pitié, sors-moi de là.
—  Nous savons toi comme moi que je ne vais rien faire.
—  Pourquoi ?


Pour simple réponse, le sourire et les sourcils d’Auguste s’étirèrent dans un même mouvement d’extension. Il s’effaça de nouveau derrière le tissu, la laissant seule, les yeux suppliants, puis, il tira en arrière le voile de dentelle et, avec un sans-gêne déconcertant, il caressa pensivement ses mèches blondes.

—  Parce que tu es belle trempée de larme, cela te va si bien.

Il lui releva ensuite le menton pour l’observer à son aise à la lueur des bougies. Elle avait divine le visage ruiné par le désespoir, irrésistible jusque dans son malheur.

—  Prends garde, à me regarder comme ça, je pourrais bien finir par tomber amoureux. murmura-il.
—  Va brûler en enfer Auguste.
—  A votre service, ma colombe.


Amaranthe suffoquait. Les mains tremblantes, elle accepta les doigts qui s’étaient élancés à sa rencontre sans réfléchir. Elle s’y agrippa de toutes ses forces. Les voix religieuses s’élèvent en chœurs, empreinte de dévotion. Prières incarnées transcendant la foule en extase. Un requiem en D mineur. La mélopée grave de l'orgue ne tarda pas à les rejoindre. La petite ambassadrice se sentait dépassée, enivrée, au bord de l'évanouissement. Elle dut se faire violence alors qu’un sourire aérien flottait sur son visage. Garder le contrôle.

"Il y a un adage qui dit que l’on fait du mal à ceux qu’on aime mais ce qu’il oublie de dire, c’est que l’on aime ceux qui nous font du mal."
AUREUM.UMBRA (elle) •
Le Façonneur
Le Maître du Jeu
Le Façonneur


you got nowhere to run — Amaranthe Aa937b44ea427aaec4ddbf2490cf8909222260d7

   
fiche validée
bienvenue à bord  — prêt à rp
omg elle peint ?? paint me like on of your french girl.......; blush

Blague à part, bienvenue à ta petite demoiselle, je suis très contente de la retrouver elle et ses bouclettes blondes !! et je suis toujours aussi dévastée par sa condition, qui est devenue PIRE snif (son envie de contrôle.... ses rôles.... elle a tant de poids sur de si petites épaules aaah,,)

Elle mérite le monde ainsi que des ptits bisous sur des ptites joues !! you got nowhere to run — Amaranthe 1f624 J'ai hâte de la découvrir un peu plus au travers de la plume et de la voir sourire parmi nous snif,,