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je ne veux pas mourir ce soir — corneille

2 participants
Corneille d'Aurevilly
le capitaine
Corneille d'Aurevilly


je ne veux pas mourir ce soir — corneille 425eb2606a5da531cbbd9d2689cdfb8fad00e445

   
corneille d'aurevilly
oh, lyin' in secret to myself, i've been putting sorrow on the farthest place on my shelf
informations générales

Nom d'aurevilly

Prénom  corneille

Âge  37 ans

Titre  capitaine, parfois même agrémenté de son nom de famille. très peu sont ceux qui l'appelle par son prénom.

Genre  homme

Pronoms  il/lui

Métier  capitaine de la garde de planeceres

Groupe  la garde

Statut marital  célibataire

Origines  planeceres

Alignement  loyal bon

Avatar  dimitri blaiddyd (fire emblem)

pouvoirs & armes

Espèce  humain

Pouvoirs  il a le pouvoir de vous glacer le sang d'un regard (aucun pouvoir).

Armes  deux épées qu'il manie aussi bien seule qu'en même temps. il possède également un poignard à la ceinture, bien plus discret que le fourreau de ses épées.

caractère
la culpabilité comme une seconde nature. corneille s'est enfermé dans un quotidien austère dans lequel il a arrêté de s'écouter penser, toujours occupé, toujours s'occuper, de surtout laisser entendre la moindre voix dans le creux de son crâne. il pourrait se tuer à la tâche si ça suffisait, alors il travaille comme un bourreau jusqu'à s'éteindre de fatigue. il a l'impression de faire semblant d'exister (peut-être que c'est le cas), il prend la poussière comme les livres de ses étagères, le temps viendra le ronger lui aussi (peut-être que c'est déjà le cas).

un syndrome de l’imposteur qui rôde, tapi dans l'ombre. pourquoi lui, pourquoi toi. quand la nuit tombe les doutes se fondent dans les pensées qui se risquent à montrer le bout de leur nez. il ne se sent légitime de rien, si ce n'était pas lui ça aurait pu être n'importe qui d'autre, mais il a fallu que ce soit lui, qui porte cette armure et les insignes de son pays. dans la pénombre de son angle mort se glissent parfois les fantômes du passé, comme un souvenir éternel, un rappel de l'épée de damoclès que toutes les vies qu'il a laissé perdre tiennent avec fermeté. est-ce qu'elles l'empêchent de s'abattre sous le poids de sa culpabilité ou cherchent-elles à l'intimider, détenant le pouvoir d'en finir avec lui. il ne sait pas trop lui-même. est-ce que ce serait un cauchemar ?

derrière ses airs austères, corneille est une force tranquille, un calme que seules ses angoisses peuvent ébranler. il peut donner l'air d'apprécier le silence mais en vérité il se plait beaucoup plus dans les endroits plein de vie, à se laisser porter par la joie d'une belle journée, par les sourires des passants qu'il essaye de rendre. rayonnez pour lui.

+ il aime trouver la beauté dans les petites choses, la brise du matin, le coucher rougeoyant du soleil et l'odeur du café chaud d'un bon petit déjeuné.
+ il n'aime pas le zèle des plus jeunes, they should be at the tavern pas à s'entraîner pour se battre (bien qu'il estime leurs ambitions et leur motivation).
facts
— un cache-œil pour dissimuler une blessure qu'il lui a fait perdre la vue, une cicatrice peu belle à voir, honteusement dissimulée ;
— ses cheveux blonds peinent à rencontrer un peigne, comme la paille des prés ;
— en proie à des cauchemars qui le hantent même éveillé ;
— une odeur de cèdre et de mandarine trahissant son passage ;
— la mandarine étant son fruit préféré, peut-être parce qu'on peut la partager ;
— son corps est constellé de cicatrices ;
— racontez lui vos rêves, il n'en a plus ;
— pratiquement sourd de l'oreille droite, une faiblesse qu'il se garde bien de divulguer ;
— d'une loyauté qui lui fait parfois défaut, d'une autorité qu'il remet tout doucement en question ;
— a une collection immense de livre qu'il n'a jamais touchés, il cherche le temps, peut-être que quand tout sera fini il pourra enfin s'y abandonner ;
— rêve (il lui en reste encore quelques uns sans qu'il ne s'en doute) de découvrir le monde en dehors de ses fonctions ;
— il peut avoir l'air de se tuer à la tâche (ce qui n'est pas faux) mais il fait attention à sa santé, il ne peut pas faillir à son poste ;
— parfois un peu paternel avec les membres de la garde plus jeunes que lui ;
— il est difficile à approcher mais il n'en reste pas moins très attentionné, même de loin ;
— triste à en mourir ;
— les mains abîmées par le travail et les lames ;
— ces sourires qui manquent de sincérité ;
deco
“Chère madame x, je vous informe par la présente de la mort de votre fils durant la dernière mission auquel il a participé. ” C'est froid, un peu comme toi. L'encre pourrait brûler sous la pointe de sa plume, garants de ses troupes il s'invitait à présent comme un messager de la mort.

Sa silhouette se dessinait. “Capitaine !” C'était maintenant le nom qu'il arborait. Mais Corneille n'avait pas toujours été capitaine, il avait lui aussi, commencé par être une nouvelle recrue sans trop d'ambitions. C'était un bon à rien, plus d'espoir, à tel point que sa mère ne savait plus quoi en faire. Alors tout ce qu'il pouvait encore faire pour aider sa famille c'était de s'engager, lui et sa jeunesse encore bien trop insouciante. Mais il était ce jeune garçon solaire, sûrement un peu trop paresseux (d'après sa mère) mais il avait ce sourire pour lequel elle lui aurait pardonné le monde entier. Et puis, qu'est-ce qu'on lui demanderait de faire de toute façon, il était ingrat, forte-tête mais surtout naïf. Des rondes hein, n'est-ce pas ? Qui l'aurait cru. Il en avait ri jaune hahahahaHA. Un souffle étouffé.

Les temps avaient passé, il avait déchanté. Se la couler douce, en voilà une idée bien lointaine qui sonnait comme une fausse note. Les années avaient écorché son visage et l'âpreté avait réduit à néant ses espoirs. Il se surprenait parfois à rêver de s'enfuir, de partir très loin et vivre à l'écart, à fuir la brutalité féroce qui avait secoué son quotidien mais il était trop attaché à l'idée de ses responsabilités, son honneur, s'en aller, c'était un truc de lâche n'est-ce pas ? Il fallait rester, peut-être, oui il le fallait je crois.

Corneille était resté, pas comme tous ses camarades, mais il n'était pas seul. Pas encore. Les mots avec lesquels il essayait de se convaincre tournait en boucle comme une rengaine lancinante, à vous en donner mal à la tête. C'est peut-être à partir de là qu'il avait commencé à arrêter de s'entendre penser, à cacher les aveux qui commençaient à crier dans le creux de son crâne. Il avait continué à les silencer sur le chemin de cette mission qu'il aurait dû redouter. Mais il n'y avait aucune raison, qu'ils avaient dit. Ce serait facile.

Pourquoi tu doutes, arrête. Ils avaient dit que ce serait rien. La routine nan ?

Alors pourquoi tu doutes. Ca résonnait, ça se troublait, les mots se mélangeaient. Pourquoi tu vois plus rien, pourquoi y a ce sifflement dans l'oreille.. Quelle oreille ? Déphasé, désemparé, désespéré. Corneille avait perdu son oeil, dans le sang de ses plaies se mélangeaient celui de tous ceux qui avaient coulé le leur pour lui. Il avait fait tout son possible pour s'en sortir, lui et les autres.

Il avait survécu, certains avaient été sauvé (mais trop peu pour s'en réjouir), il avait été encensé, il était été promu. Mais tout ça avait eu un prix dont il ne pouvait détourner le regard. Il s'en souviendrait. Il s'en souvient encore aujourd'hui, à chaque fois qu'il ose croiser ses yeux dans la glace d'un miroir.

viens, douce mort,

La mort embrasse sa hanche dans une valse macabre, que chacun de leurs pas laissent derrière eux les os brisés de toutes ses vies qui n'ont pas su continuer de vivre, une danse dont les traînées peignent le chemin de pourpre, ce sang sur le bout de ses doigts, ce sang qui n'a jamais séché. Toutes ces verdures ne sont plus que le tableau sinistre d'un champ de bataille oublié. que tout le monde a oublié. Sauf lui. Et ceux que la mort a frappé près du cœur. Elle n'était pourtant pas si présente dans son quotidien, au sein du simili de paix confortable qui liait les nations, mais chaque perte était une indicible tragédie, une pierre de plus à l'édifice coupable dans lequel il s'emmurait.

les rois ont de l'honneur, les soldats ont de la bravoure, les poètes ont du cœur. mais tout ce que j'ai c'est
une tristesse infinie.

Une épée de Damoclès pesait sur sa tête, tenue fermement par les démons de son passé. Corneille était persuadé de marcher sur le chemin pavé de la mort de ses camarades, de grimper un sentier tout tracé par le sang qu'ils ont versé, hanté par le sien qui n'avait pas assez coulé. Mais il ne disait rien, il se racontait qu'il n'en était pas triste. C'était la vie qu'il a choisi de mener alors il n'en avait pas le droit, du moins il essayait de s'en convaincre.
upside (elle) • 23
Le Façonneur
Le Maître du Jeu
Le Façonneur


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fiche validée
bienvenue à bord  — prêt à rp

un petit message en bonne et due forme parce d'on veut faire les choses biens,,
(il m'en a fallu du temps mais !!! enfin !!!)
love  love  love