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feel your lips kissing my feet — delia

2 participants
Delia Saavedra
l'artemis
Delia Saavedra


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Delia Saavedra
mother made us a savage daughter who never begs for forgiveness
informations générales ;

Nom Saavedra

Prénom  Delia

Âge  30 ans

Titre  L'Artemis

Genre  Femme

Pronoms  Elle ; Il ; Iel

Métier  Artiste Drag

Groupe  Les voyageurs

Statut marital  Célibataire

Origines  Communauté voyageuse de Luhaïca & Marenostre

Alignement  Chaotique Neutre

Avatar  Scarlet Witch (marvel) ;
— Gratiela Brancusi

pouvoirs & armes ;

Espèce  Sorcière

Pouvoirs  Mauvais augures — rêves étranges d'une véracité affolante sur les déconvenues des lendemains passés sur la route, vadrouilles sous la bénédiction de La Voyageuse.

Armes  Lame flamboyante qui s'abat avec grâce sur les prédateurs qu'elles font alors proies.

caractère ;
impertinence naturelle, malice à peine dissimulée, indépendance exacerbée, loyauté à toute épreuve, imagination débordante, gourmandise enfantine, susceptibilité aux reproches infondés, charisme de celleux qui savent ce qu'iels veulent, tête bien ancrée sur les épaules, courage instinctif des personnes à responsabilités, énigme vivante pour ne pas tout dévoiler si facilement ;

quand la nature
reprends ses droits

Delia ou la nature qui reprends ses droits; ceux dont on l’a dépossédée, ceux qu’on ne lui aurait pas encore accordés, ceux qui ne seront jamais concédés. L'envie de tout voir, de tout savoir. D'être partout et nul part à la fois fois. Sur les routes et dans ses bras. Au beau milieu des déserts salsabiens aux forêts luxuriantes de son enfance. Désirs grandiloquent de devenir un tout, l’omniscience pour s’affranchir de ses chaines. De finir par n’être plus rien. De devenir un-e autre.

— Tout.
Ou rien.


On y voit toute la malice, dans son regard. Toute la force d’une matrone. La douceur d’une mère, parfois. Et surtout l’envie de tout rafler, soif inextricable de plus. Toujours plus. Encore plus. A se demander comment diable le navire n’a pas fini par prendre l’eau, elle qui les déteste si promptement, les eaux. On y lit l'envie de les soumettre, pour ne jamais, elle, s'y soumettre. Elle aurait peur d'être mise en cage, d'être enfermée. Privée.

Les menottes aux poignets.
Le cœur mis en bouteille.


Il n’y aurait rien de plus terrible que de confier son cœur aux soins d’un amant qui finirait par l'en priver. Il n’y aurait rien de plus terrible que de l’oublier pour les laisser entrer. Les histoires d'amours lui font peur. Celles qu'on lit dans les romans à l'eau de rose. Celles qui font vibrer les gamines et les ménagères. Elle préfère qu'on lui baise les pieds plutôt que d'y ramper. Elle a surtout peur qu'il y tire un trait.

créature inflexible — une assurance audacieuse — toujours artiste, jamais muse — tantôt courtisane ou épéiste — mortelle ou abomination — putain ou madone — peur de l'engament — peur de s'attacher — peur d'être oubliée — chronophobie exacerbée
facts ;
foulard écarlate, reconnaissable, noué à ses boucles depuis ses plus jeunes années — fondatrice d'une petite communauté d'artistes et autres créatures désavouées prisent sous son aile — appétit démesuré pour les baies des forêts — la pluie qui tombe sur le toit de la caravane berce les nuits les plus agitées — quand l'odeur semble en apaiser la torpeur — mal de mer inconnu qui complique les déplacements — amour unique pour les intempéries, pour un peu qu'ils n'en altère les voyages — panoplie hétéroclite de personnages qu'elle s'amuse à jouer devant les yeux des curieux — des créatures sorties tout droit du monde des rêves à ces bretteurs à moustache — anneaux dorés, brillants, pendus à ses oreilles — un respect tout particulier pour la nature — retenue toute particulière à l'évocation de sa nature — endurance à toute épreuve, le souffle ne lui manque jamais, sous aucun prétexte — effluves envoutantes d'encens qui collent aux vêtements, qui collent à la peau — un pistolet sous l'oreiller en cas d'intrusion — des lèvres rougies par ses dégustations de framboises — quand c'est pas la cigarette qui y trône — des feuilles qui flottent dans les tasses de thé — des corsets lacés à sa taille à l'effacement totale de la moindre féminité — se dit qu'il en faudra du courage à cellui qui tombera sous ses charmes — se dit aussi que la place qu'il a pris dans son cœur n'en laissera plus aucune pour les autres — portrait craché de sa mère. et de sa grand mère — un pendentif à son cou, une photo d'un être cher pour ne jamais l'oublier — donner son corps pour ne jamais donner son cœur — une consommation douteuse d'opiacés — aime tout ce qui brille comme les cadeaux que son pirate lui fait — un rire tonitruant — tendance abusive à toujours trop en faire, la vie comme une immense pièce de théâtre dont elle aime se jouer des rôles
deco
“ what will you do when she drinks the sea — drown her in sorrow or let her be free ?

De ces corps qui dansent n’en retient que l’euphorie de se soustraire un instant à la vie. L’alacrité d’échapper toute sa mortalité. Elle se fait cruelle machine, l’épée à la main, pour défendre la veuve et l’orphelin. Elle se fait chienne déchainée, bacchante endiablée comme mère au chevet. Elle se fait tout et son contraire, surtout pas elle, pas ce qu’elle est. Ce qu’elle serait, si elle osait se poser. Elle se soumet aux inflictions de la nature. De sa nature. — Delia ou ce murmure transporté par le vent comme on entends les feuilles se frôler sans jamais se toucher. Une figure désincarnée. Éthérée. L’essence même des artistes qui finissent par se perdre, la tête sur les épaules qui ne demande qu’à rejoindre les cieux. L’implacable déchirement de son cœur et de sa raison. Un jour, c’est la paix qui viendra la trouver, d’ici là, Delia s’en remets aux bonnes mains de sa souveraineté.

.・。.・゜✭・.・✫・゜・。.

( artemis ; ) — Elle écoute avec attention les histoires que lui raconte sa mère. Récits d'aventures toutes plus romanesques les unes que les autres, témoignages poignants d'une vie passée sur les routes, sur la mer, pour finir sa course dans les bras de celui qui devint son père. Elle a cette appétence pour l’inconnu, la gamine. Et se promets d'en faire autant. Sans compter ces fugues orchestrées d'une main bien maladroite, à passer par la fenêtre pour rejoindre ce petit groupe de troubles-fêtes. Delia en a gardé le gout des escapades faussement interdites, comme une poignée de cicatrices. De quoi orner les jambes toujours parfaitement dissimulées.

( carmine ; ) — Il y a quelque chose d'hypnotisant dans ces arbres, centenaires, qui plient mais ne rompent jamais, ombre portées aux fenêtres de ce qui lui sert de chambre. Une couche, pleine de coussins contre lesquels elle écrase sa carcasse. Le souffle court d'avoir tant bataillée. Elle repense à sa journée. A ce gamin qu'elle a surpris en train de les voler. Faut dire qu'elle lui a mis une sacré raclée. Qu'elle a sacrément gueulé. Si bien que ça a fini par les rameuter. Presque toute la communauté. Peut-être qu'elle reconsidèrera sa position s'il venait à s'excuser. Le visage renfrogné, enfoncé dans le duvet elle tourne en boucle et promets de lui mettre une sacré raclée, la prochaine fois qu'il osera se pointer.

( elvaira ; ) — Un don dispendieux offert si généreusement par la sainte patronne qu'elle apprends à prier. A respecter. A aimer. Elle fait presque partie de la  famille, icônes et portraits dispensés aux quatre coins des caravanes.  Des autels sur lesquels sont offerts temps et prières. Quelques mélanges de plantes, de fleurs, de bougies et d'encens. Babioles ésotériques sans grandes valeurs qui semblent, pourtant, toujours la satisfaire. Après tout, la bénédiction ne la quitte plus. Et les nuits se font toujours plus agitées, pour chaque nouvelle année passée. Mais c'est là le prix à payer pour espérer en éviter les dangers. A condition qu'elle prenne la route, maintenant que sa famille est si bien installée dans la cité de Marenostre.

( ceferino ; ) — Et ça ne manque pas. Elle a ça dans le sang. Quelque chose qui la rappelle à ces voyages. Une petite voix, imperceptible, qui lui murmure de se lancer. De prendre le large. D'abandonner tout le confort de sa vie d'avant pour embrasser l'incertitude de celle d'après. Avec un projet. Une envie. Celle de construire sa propre famille. Pleine d'éclopés, de créatures, de laissés pour compte. Tout un tas de visages ravagés desquels elle pourrait assurer la sécurité. Et l'attrait tout particulier pour les costumes de ses pères, pour les monstres des histoires de ses mères. Le besoin, presque maladif, de les interpréter. De se laisser posséder. L'amour de la scène. Une troupe, c'est ça qu'elle veut monter. C'est là la concrétisation de tout ce dont elle a jamais pris la peine de rêver. Voilà un nouveau départ, prête à sillonner les routes, en bien bonne compagnie. Assez bonne pour lui faire oublier le déchirement de leur séparation. Elle lui a pourtant promis de revenir. Ils se sont promis de s'écrire. Mais y a quelque chose qui cloche. Un sentiment désagréable qui ne veut pas la quitter.

Aucunes lettres à l’arrivée.

skaggurl (iel) •
Le Façonneur
Le Maître du Jeu
Le Façonneur


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fiche validée
bienvenue à bord  — prêt à rp
Encore une fiche si jolie et si belle à lire snif  cry
je suis amoureuse de delia (je veux bien ramper à ses pieds) et de son art, vraiment plus grande déception de la vie c'est de pas pouvoir assister à un de ses spectacle en vrai (mais j'espère pouvoir par procuration ici évidemment....... wink wink)

ses facts sont des petites pépites c'est comme ma boîte de chocolat je suis actuellement triste d'en être arrivée à bout dijsqid j'adore les femmes qui ont un rire qui percent jusqu'aux étoiles !! il me tarde de découvrir ce personnage et ses personnages dans le monde grigia  hehe