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blood in the wine — prudence

3 participants
Prudence Hemingway
la fille de l'aubergiste
Prudence Hemingway


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Prudence Hemingway
I was given a heart before I was given a mind
informations générales ;

Nom Hemingway, née Sinclair

Prénom  Prudence

Âge  24 ans

Titre  La fille de l'aubergiste

Genre  Femme

Pronoms  Elle

Métier  Aubergiste

Groupe  Les établis

Statut marital  Maudite (Veuve)

Origines  Placeneres

Alignement  Loyal Bon

Avatar  Olympe ; oc (par @juoky) ;
— Julie Delpy

pouvoirs & armes ;

Espèce  Fée (du logis)

Pouvoirs  Fine bouche — maitrise d'une main de maitre les mélanges excentriques d'épices, prépondérance à l'élaboration de ces recettes dont elle seule connait les secrets sans jamais prendre le risque d'en rater la cuisson.

Armes  Prudence est mère de sûreté (aucune)

caractère ;
coeur à ses raisons, candeur presque enfantine, attentionnée, fleur bleue en manque de terreau, liberté entachée, tête dans les nuages, fidèle, tendance délicate à s'oublier au profit des siens, solaire éteinte, amoureuse (ou peut-être que ce n'est plus que la mélancolie qui la retient ici) ;

c'est fou,
comme tout fini par la rappeler à lui ;

— le soleil. la pluie. les étoiles.
— l'odeur du pain chaud.
— le chemin du retour.
— le pincement dans son cœur.

comme si toute sa vie n'avait tourné qu'autour de lui, qu'elle n'avait vécu que pour son mari. jusqu'à ce que la mort nous sépare. sur le champ c'est comme s'il l'avait emporté avec lui, sa vie, l'amant égoïste. toutes les promesses finissent par tomber à l'eau. dommage qu'elles ne sachent pas nager.

reste un arrière gout amer, sur le bout de la langue, qu'elle n'arrive pas à formuler. des syllabes à peine formulées à crever sur le bord de ses lèvres. un flot de pensée sans début, ni fin, impersonnel. c'est le vide flagrant qui lui serre le cœur, le plus terrible. l'impression de ne plus être au delà de sa disparition, du deuil à peine consommé. c'est l’incertitude de sa condition. le néant, de sa personne.

elle eut été tellement de choses, pour lui, sans jamais tout à fait être elle. de toute façon, prudence n'en aurait pas la moindre idée. toute une vie à se construire après avoir mis sur pause tout ce qu'elle était. tout ce qu'elle aurait pu être. tantôt rêveuse, accoudée au comptoir de l'auberge, tantôt meurtrie allongée sous les peupliers. elle essaye d'y esquisser l'image d'une femme qu'elle aurait incarné, dans d'autres temps, dans d'autres vies.

ainsi prudence se révèlerait, soleil au zénith après les trop longs jours de tempêtes. encore faudrait-il, pour en arriver à de pareilles conclusions, se débarrasser de la vermine qui grouille sur son parquet, dans le grenier.

— désorganisée, conciliante, énergique, sensible, prudente, impatiente, bavarde, espiègle, maladroite, émotive, souriante, avenante, excessive, indépendante
facts ;
adepte des principes prévenants de la divinité du foyer — épouse de feu son mari, soldat au service de la garde de placeneres — veuve, jusqu'à preuve du contraire — arômes sucrées des pâtisseries servies encore chaudes; parfum des brioches au chocolat — amour déraisonnable des bougies et leurs effluves réconfortantes — ces constellations parsemées ornant des pommettes à croquer — de grands chapeaux pour en abriter la fragilité sous les rayons d'un soleil agaçant — sensation de l'herbe fraiche sous les pieds nus — préfère la chaleur des fourneaux à l’exigence des champs — des joues rebondies, rougies — des migraines à ne plus savoir où donner de la tête — peur panique de la solitude (si le flot constant de pensées s'arrêtaient qu'en adviendrait-il) — adepte des chocolats chauds — aime ainsi les choses fragiles — traits de liner sans trembler — les amours épistolaires ont toujours trouvé grâce à ses yeux — deux grands yeux brillants lorsqu'il faut rentrer chez soi — une poignée de bruits étranges dans son grenier le soir — madame hemingway aurait-elle un amant — incapable de savoir ce qu'elle désire réellement, aurait bien besoin de temps pour ça — people pleaser — apporte des pains chauds à la garde — c’est comme ça qu'elle l'a rencontré et pour ça qu'elle l'a perdu — des fleurs de toutes les couleurs sur les fenêtres — un bordel sans nom dans la petite chaumière — quelques poules dans la cours arrière — une fourche à la main pour faire fuir les renards qui chercheraient à en faire leur repas — à son doigt, la bague qu'il lui avait offerte, comme incapable de s'en débarrasser, autant de temps qu'il resterait là, à la hanter — un démon dans son grenier
deco
“ Adieu mon homme
Je t'embrasse une dernière fois
Souviens-toi de mon goût de pomme


( cw: deuil )

Dernier souffle expulsé d’entre les lèvres avant de l’en déposséder. Comme il lui aura tout pris; des pâtisseries réservées à leurs rangs aux premiers baisers jamais accordés. Aux premiers émois. A toutes ses premières fois. La candeur dans toute sa splendeur. La crédulité des amours naissantes. Des bourgeons aux fleurs en pleine éclosion.

Elle fut si jeune, quand leurs chemins se sont croisés. Il fut si prompt à s’enticher de sa potiche. Et toutes ses belles paroles font si bien écho aux bouquins qui s’entassent dans les armoires, bancales, de sa chaumière.  Autant que lui, avec ces grands sourires qui s’étampent jusque dans les tréfonds de son âme. Promesses bâtardes couchées sur l’autel, murmurées entre les lèvres. Et leurs corps ajustés, écrasés, l’un contre l’autre. Il lui a suffit de la regarder, de lui tourner autour, de lui courir après pour l’y faire tomber, des nues, dans ses si robustes bras.

Un avenir tout tracé, ballotée d’auberge en demeure, répondant au doigt et à l’œil à ses empressements. Rien que l’impression de faire ce qu’elle doit faire, ce qu’il faut faire pour leur plaire. Elle le suivrait jusqu’au bout du monde, s’il le lui demandait. Que c’est agréable de n’avoir trop à y penser, de se laisser porter par ses sentiments. Prudence ou l’envie, vaine, de ne vivre que d’amour et d’eau fraiche, des projets plein la tête. Il les lui a foutu de quelques caresses bien placées, imprimées sur les rondeurs de son amour. Elle pourrait presque prétendre en sentir, encore, la chaleur réconfortante les jours de pluie.

— Toutes mes condoléances, Madame Hemingway.
Et c'est là tout son monde qui s'effondre.

Une terrible douleur. L’impression de lui arracher le cœur, à mains nues. Le temps d’en observer les derniers relents de vie, spectatrice terrifiée face à l’horreur impersonnel de l'organe encore chaud dont elle ne saurait plus vraiment quoi faire. Il ne lui sert plus à rien, maintenant qu'il est parti. Il aurait même pris la peine de l'emporter avec lui, à bouffer les pissenlits par la racine. Lui qui avait promis de ne jamais la quitter, la voilà abandonnée à son triste sort.

Elle n'a plus que son nom auquel se raccrocher, triste souvenir qui la retient prisonnière de son passé. Elle essaye de se convaincre que ce n'est que la douleur, qu'elle cherche à éviter. Elle voudrait, enfin, réussir à lui échapper.

Adieu mon homme
Tu vois, je t'oublie déjà
J'oublie ta voix qui résonne


Depuis quelques temps ce sont les bruits dans son grenier qui la tiennent éveillée. Plus tout à fait l’affliction de sa disparition. Comme les râles lucifériens qui en proviennent ont remplacé les cris déchirants de ses chagrins. Ça gratte le parquet, abomination plumeuse aux ressemblances troublantes avec feu son mari. Ses baisers ressemblaient presque à ceux qu’il lui accordait, pour un peu que la froideur de ses étreintes ne l’ai pas mise sur la piste. Et son rire, terrifiant, à lui glacer le sang. Rien qu'un fantôme revenu la hanter, carcasse aux traits émaciés. Prudence n'arrive pourtant pas à s'y résoudre, maigres espoirs piétinés de retrouver, un jour, ces bons moments à jamais perdu.

Elle a l'air bien triste, la veuve Hemingway. Elle porte si bien son deuil, Prudence. Peut-être devrait-elle le rester à jamais et enterrer, avec lui, cette vie qu'il lui promettait. Elle a l'air si accablé par sa perte, la fille de l'aubergiste. Elle était si amoureuse de lui que personne ne s'en inquiète. C'est rien que le temps d'accepter son malheur. C'est là tout ce qu'elle prétexte, épuisée par ses effroyables insomnies. Faut bien cacher la rancœur qui teint désormais l'amour qu'elle lui portait.

— Par pitié.
Pauvre enfant.

Le cœur au bord des lèvres, c'est son rire sardonique qui rythme ses prières, qui se mêle à sa voix si fluette. Les mains jointes, les genoux engourdis, les joues ravagées par les larmes. Pieds et poings liés. Elle l'aime. Elle le déteste. Elle se voudrait forte et insensible. Elle se trouve accablé par sa culpabilité. L'envie de s'en débarrasser, de plus en plus insistante. Le besoin viscérale de s'en affranchir par peur, irrépressible, de finir par s'y offrir, toute entière. Comme un éternel recommencement, dépossédée de tout ce qui aurait pu, un jour, la constituer.

Prudence qui rêve de jours nouveaux, de jours plus heureux. Prudence qui espère, cruellement, devenir quelqu'un, à défaut d'avoir toujours été cette chose, fragile et docile qui lui a fait tourner la tête. Prudence qui veut enfin vivre pour elle, rien que pour elle. Plus que pour elle.

Adieu mon homme
Où tu vas, je n'irai pas
Où tu vas, il fait trop froid ”

skaggurl (iel) •
Kiyonobu Retsu
le chasseur
Kiyonobu Retsu


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elle est tellement mimi, j'ai envie de lui faire des ptits bisous sur ses joues à croquer cry
Prudence Hemingway
la fille de l'aubergiste
Prudence Hemingway


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cat_cry aussi mimi et sucrée qu'une chouquette elle te laissera faire elle en aura bien besoin
Le Façonneur
Le Maître du Jeu
Le Façonneur


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fiche validée
bienvenue à bord  — prêt à rp
Bravo pour cette fiche rondement terminée et si joliment écrite  cat_cry

prudence me rend tellement triste à avoir sa vie qui n'a toujours fait que tourner autour de son mari, au final tout ce qu'on sait d'elle on ne le sait que parce qu'elle parle de lui............  (c'est pas moi c'est toi qui pleure) ouin

ma mère fait un gâteau à l'heure où j'écris ses lignes donc j'étais parfaitement immergée dans ma lecture sur les odeurs de brioches et de petits pains sjqisqd il me tarde de la voir mener sa propre vie et lire ses lignes sur le forum !!!
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