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same old energy — hippolyte

2 participants
Hippolyte Edelweiss
l'éphémère
Hippolyte Edelweiss



   
hippolyte  edelweiss
bad things happen to the people you love and you find yourself praying up to heaven above. But honestly, i've never had much sympathy "cause those bad things i always saw them coming for me" I'm gonna run, run away, run away and never come back.
informations générales ;

Nom edelweiss

Prénom  hippolyte

Âge  26 ans

Titre  l'éphémère

Genre  femme

Pronoms  elle/elle

Métier  fugitive

Groupe  les voyageurs

Statut marital  célibataire

Origines  île de caligo

Alignement  loyal neutre

Avatar  la signora (genshin impact) - nevererymoon

pouvoirs & armes ;

Espèce  nymphe

Pouvoirs  psychométrie ; capacité à percevoir l'histoire d'un objet en le touchant. La lecture se fait à contre-temps et s'impose sous différentes formes (pensées du propriétaire, émotions ressenties en le manipulant, sons, odeurs, goût, bribes d'images,...).

Armes  une petite dague coincée dans sa jarretière

caractère ;
grande anxieuse – empathique – solitaire par défaut – courageuse – perspicace – sincère – tenace – des angoisses qui ne la lâchent jamais – a beaucoup de mal à accorder sa confiance – un sens trop aigu du sacrifice

Habitée par une rage de vivre, Hippolyte avance inlassablement sans jamais se retourner. L'abandon n'est pas une option, une promesse doit être tenue. Nerveuse, toujours en alerte, épuisée de toujours devoir trop réfléchir à chacun de ses pas, d'anticiper le moindre mouvement suspect. Elle essaye d'oublier que la mort est là. Elle frappe à la porte.

Obstinée, elle mène l'enquête. L'espoir fallacieux de chaque nouvelle découverte, de toucher du doigt une liberté illusoire, de se battre avant qu'il ne soit trop tard.
facts ;
Elle a beau frotter, déchirer, trancher, rien n'y fait. La marque, indélébile, ne faiblie pas. Impérative, elle dicte sa loi sur la vie d'Hippolyte. Le bleu mord désespérément sa peau, reteinte la cicatrice comme habitée par sa propre volonté. Elle semble s'être entichée de sa hanche droite - coup de foudre dont la demoiselle se serait bien passé. Menace silencieuse, elle rampe jusqu'aux creux de ses reins dans une étreinte mortelle. La peur parasite de croire que ce sera la dernière cette fois. Parfois, la marque se fait plus oppressante. Elle remonte le long de son dos et se perd jusque dans son cou, embrasse sa joue.
Plus les ombres se rapprochent, plus la traque s'accélère, plus le bleu lui vole quelques centimètres de peau. Plus les monstres gagnent du terrain et plus Hippolyte se voit dépossédée de son propre corps. Malédiction apparue juste après cette nuit d'effroi, torture plus qu'efficace qui lui a value plus d'une peur panique durant ces vingt dernières années.

elle partage l'odeur de la pluie sur l'asphalte – porte en permanence des gants pour éviter de "lire" à tort et à travers – une peur viscérale des temps d'orage – des lèvres goût fraise des bois à force d'en manger – vient de là où les étoiles embrassent la mer – souvenirs douloureux d'un passé révolu – c'est dur de ne pas se sentir seule, de ne pas céder à la panique, de ne pas se laisser submerger – Et si l'on ne peut plus faire face, faut-il se laisser aller, maman?
deco

NUIT D'ORAGE


Bien au chaud sous sa couette, Hippolyte écoutait le clapotis de l'eau contre la vitre. La mélodie se mêlait au bruit sourd et caverneux du tonnerre au loin. Successivement, sa chambre s'illuminait au rythme des éclairs, poussant la petite nymphe à s'enfoncer un peu plus à chaque fois au fond de son lit. Elle avait peur de l'orage, mais à cet instant, c'était la voix de maman hurlant en bas des escaliers qui la terrifiait au point de se recroqueviller sous ses draps. Elle criait avec cette voix stridente qui ne ressemblait pas au ton qu'elle prenait lorsqu'elle grondait Hippolyte pour avoir fait une bêtise. Cette voix imprégnée de panique qui hantera chacun de ses pas. C'était autre chose qui poussait maman à vociférer. L'enfant avait déjà pressentit que c'était quelque chose de grave, d’inhabituel.

Hippolyte entendit une seconde voix s'élever du rez-de-chaussée, une voix inconnue. Alors, rassemblant tout son courage pour faire abstraction des déflagrations, la petite fille se laissa glisser hors de son lit. Pieds nus, elle entre ouvrit tout d'abord la porte pour vérifier que personne ne la surprendrait. Poussée par une curiosité innocente, elle jeta un coup d’œil à droite, puis à gauche avant de se faufiler dans l’embouchure. Elle se déplaça sur la pointe des pieds jusqu'en haut des escaliers. Elle savait que si maman la surprenait hors de son lit à cette heure, elle se fâcherait très fort. La petite nymphe frémit à cette idée et redoubla de prudence. Elle se pencha doucement sur la rambarde pour pouvoir observer maman complètement affolée qui adressait de grands gestes vers quelque chose qui restait hors de son champ de vision. Maman employait beaucoup de mots trop compliqués que la fillette, du haut de ses cinq ans, ne comprenait pas. Pourtant, il lui sembla retenir le principal : l'odeur pestilentielle du danger.

L'enfant sursauta en même temps que sa mère se figea d’effroi lorsque, au loin, au-delà du tonnerre assourdissant, on entendit s'élever des râlements plaintifs et des pleurs d'enfants. Un bruit abominable, un hurlement de douleur, un déchirement de cœur. Dehors, à quelques rues de la chambre d’Hippolyte, les gens hurlaient à s'en crever les poumons. Ils hurlaient à la mort. Une horreur envahissait la ville et elle se rapprochait inlassablement d'eux. Paralysée par la terreur, la fillette ne réagit pas lorsque sa mère dévala en courant les marches pour la prendre dans ses bras. Elle ne réagit pas lorsque maman sortit sous la pluie par la porte de derrière, ne prenant le temps de rien emporter avec elles. Elle ne réagit pas lorsqu'elle vu s'éloigner, par-dessus l'épaule de sa mère qui courait à toute haleine, l'inconnu dont elle ne garderait que le souvenir flou d'une ombre rouge. Elle ne réagit pas plus lorsque les gouttes gelées perlèrent le long de ses joues, ankylosant ses membres, embuant sa vision. Elle était épouvantée car elle savait. Elle savait que plus rien ne serait comme avant et qu'il fallait fuir.

LA LEGENDE

On raconte que vivait en autarcie, reclus des autres sociétés, un clan prospère ou l'abondance était maîtresse. Un peuple saint qui se distinguait par l'originalité de leurs dons liés de près ou de loin à la perception du monde. Un peuple qui aurait pu s'étendre en empire si leur pouvoir n’avait pas tant été convoité. Nul ne sait vraiment ce qui fit la déchéance de ce clan illustre. En seulement une nuit, l'horreur dans un bain de sang les condamna. Maintenant, la poignée de survivant, insaisissable, se cache et fuit ce qui décima les leurs. Dispersés aux quatre coins de l'exoplanète, la légende raconte qu'ils auraient disparus sans laisser de trace.
AUREUM.UMBRA (elle/elle) •
Le Façonneur
Le Maître du Jeu
Le Façonneur


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fiche validée
bienvenue à bord  — prêt à rp
quel bonheur de retrouver hippolyte sous ces nouveaux traits, ce nouveau nom et cette nouvelle plume !

envie de lui faire des ptits bisous avec ses ptites lèvres goût framboise snif,,, et la phrase à sa maman c'est pour me tuer ?  cry
son histoire est toujours aussi tragique snif mais j'ai l'impression que cette fois on a le droit d'en apprendre un petit peu plus !! (j'aime bien le concept de la marque qui grandit quand ses ennemis sont tous proches, j'ai hâte d'en savoir plus same old energy — hippolyte  1f440)

j'espère qu'elle aura le droit à un peu repos et qu'elle le trouvera parmi nous ! same old energy — hippolyte  1f497